Nous avons décidé de faire quelques jours de Trekking dans les régions reculées du nord ouest du Vietnam, pour aller à la rencontre des ethnies paumées….
Le voyage en train fait déjà partie de l’aventure : nous sommes remontés dans le temps, à l’époque des trains de nuit-qui-marchent-mais-pas-tout-le-temps. Nous avons fait le voyage en 12h environ, à la moyenne impressionnante de 40 km/h ( ou presque). Pourtant, au bruit, nous avions l’impression d’aller très vite. Les couchettes avaient un matelas, mais je pense qu’il était juste un peu plus dur que le bois en dessous.
Bref, la nuit a été un peu difficile, ponctuée par des arrêts assez brusques et pas du tout prévus ( genre panne). Nous sommes arrivés à 4h30 du matin, pas très frais, mais bien décidés à crapahuter dans la montagne et les rizières en plateaux.
Bon, c’est le matin, il pleut et il fait froid. Pas de doute, nous sommes en montagne. Mais nous sommes équipés, avec pulls, coupes vents, chaussures de randonnée.
Hélas, dans les rizières, quand il pleut, c’est comme s’il cultivaient de la bouse molle. On s’enfonce et sa glisse. Nathalie et Alexandra nous ont montré d’entrée comment se rouler dans la boue. Du coup, les autres ont été prudents, et il n’y a pas eu trop de chutes ensuite ( même si ça a été chaud parfois).
Premières constatation avec les ethnies d’ici : ils sont encore plus petits que les autres Vietnamiens. Genre les adultes font en moyenne la taille d’ Amaury. Ca fait drôle.
Et ils vivent vraiment avec peu de choses : petites maisons en bois, quelques animaux et une parcelles de terre pour le riz. Celui qui a un buffle est riche, ici.
Nous avons pu nous reposer dans un refuge de montagne, au bord d’une rivière. Au menu de la soirée, un peu de détente, et deux heures de devoirs. Non mais, même ici, on ne relâche pas la pression de l’école, contrairement au espoirs des enfants…
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Et après un repas concocté avec les ingrédients du coin par une villageoise venue tout exprès ( trop bien) : dodo.
Bon, on dort par terre ou presque, normal. Par contre, la nuit en altitude, ça caille ( c’est aussi l’automne ici). Et l’isolation est plutôt faible : les murs de bois ont des ouvertures de 3 cm entre chaque planche. Pas grave, on a piqué toutes les couettes du refuge ( nous étions seuls) et nous avons trop bien dormi.
Le lendemain, on continue le trek :
Nous avons finalement réussi à dénicher une jolie cascade !
Cette petite parenthèse dans les montagnes et la nature nous a finalement bien détendus, malgré le froid et la pluie. Nous retournons à regret vers la civilisation…
Nous reprenons donc le train 🙁 …